En raison des blessures qui ont ravagé les Grizzlies, il aurait pu faire un grand bond en avant. Mais Ziaire Williams n’a pas réussi à se relancer après une seconde saison déjà en retrait par rapport à son année rookie.
Titulaire en début de l’exercice actuel, l’ailier de Memphis a même perdu sa place dans le cinq de Taylor Jenkins. Il a brillé depuis par son irrégularité : 13 points de moyenne sur une séquence six matchs début janvier, avant d’enchaîner avec 4 points par match les cinq rencontres suivantes.
Fin janvier, une blessure à la main l’a ensuite tenu à l’écart des parquets pour huit matchs. Au moment de revenir en jeu, Ziaire Williams a eu une conversation « franche » avec son coach au sujet de son rôle à l’avenir.relancé dans le cinq des Grizzlies la nuit passée face aux Bucks, l’ailier a visiblement été rassuré par cet échange.
Auteur d’une première période discrète, plus tournée vers la distribution avec seulement trois tirs tentés (1/3), le 10e choix de la Draft 2021 a pris feu dans le troisième quart-temps. Inspiré derrière l’arc, il s’est même permis de partir dans des numéros de dribbles devant Giannis Antetokounmpo avant d’envoyer.
Également à la finition d’un « alley-oop » important en fin de rencontre, il s’est ainsi offert un nouveau record en carrière : 27 points (9/13 aux tirs, dont 4/7 de loin) avec 4 rebonds, 4 passes et 3 interceptions.
Son coach fier de lui
« C’était énorme. Je lui ai dit après le match : ‘Continue à travailler, je suis fier du travail réalisé’. Lui et moi avons eu des conversations franches la semaine dernière, ou les deux semaines précédentes, sur ce qui s’est passé cette saison et sur la façon dont il va continuer à tirer le meilleur parti de l’occasion », rapporte Taylor Jenkins.
Ce match aura-t-il valeur d’électrochoc pour son joueur ? « On a eu une super conversation. Honnêtement, j’en avais bien besoin. Cela m’a beaucoup aidé et a renforcé ma confiance, mais le fait d’avoir manqué autant de matches te permet de voir le jeu d’un point de vue différent. J’ai l’impression que c’était une bénédiction déguisée. En regardant ces gars se battre tous les soirs, je vois différentes façons d’être agressif, de marquer, de faire des passes, de faciliter les choses, peu importe ce qui se passe », développe Ziaire Williams.
Celui-ci, pour expliquer sa performance, dit simplement avoir fait les bonnes coupes, alors que ses coéquipiers l’ont trouvé dans les bons timing. Au point de comparer ses tirs en seconde période au fait de « jeter un caillou dans l’océan, honnêtement. Ne pas réfléchir, juste envoyer, faire confiance à mon travail. »
Et à celui de ses coéquipiers qui ont permis de signer cet exploit face à l’une des meilleures écuries de l’Est : « Je suis fier de cette équipe. On se bagarre à chaque match. C’est bon à voir. Un homme tombe et un autre se relève. »