Auteur d’un bilan convaincant depuis son arrivée à la tête du Mali en mai 2022, le sélectionneur Eric Chelle a fait forte impression en conduisant les Aigles jusqu’en quarts de finale de la CAN (1-2 a.p. contre la Côte d’Ivoire), soit leur meilleure performance depuis 2013.
Ses belles stats (11 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites en 17 matchs depuis sa nomination) et cette prouesse ne sont pas passées inaperçues. Selon les indiscrétions de nos confrères de Sport News Africa, la Fédération nigériane de football (NFF) fait les yeux doux à celui qui vient de gagner encore une fois la confiance des dirigeants du football malien, afin d’anticiper le possible départ du sélectionneur des Super Eagles, José Peseiro, dont le contrat vient d’arriver à terme ce jeudi.
Maintenu par défaut pour la CAN 2023, faute de budget pour le licencier, Peseiro a refait sa cote de popularité en menant le Nigeria jusqu’en finale face au pays hôte, la Côte d’Ivoire. Le Lusitanien avait même une main sur la coupe, alors que son équipe menait depuis la 38e minute, jusqu’à l’égalisation suivie une vingtaine de minutes plus tard de la victoire renversante des Ivoiriens (1-2), auteurs d’un ultime miracle au stade d’Ebimpé.
Sa belle revanche a permis au technicien de 63 ans de rebattre les cartes en sa faveur. En plus d’avoir suscité une offre de l’Algérie à laquelle il ne s’est pas empressé de donner suite, l’ancien coach d’Al Ahly a donc perçu des signaux positifs des dirigeants nigérians qui souhaitent renouveler son contrat. Sauf que l’intéressé n’est pas certain de prolonger. “Toutes les possibilités sont sur la table…”, a-t-il en effet vaguement répondu à la possibilité de rempiler avec les néo vice-champions d’Afrique.
Le natif d’Anyama en Cote d’Ivoire reste fidèle au Mali
C’est pourquoi la NFF a donc sondé Chelle en qui elle voit un potentiel remplaçant en cas de non-reconduction du Portugais. Néanmoins, l’affaire n’est pas allée plus loin, puisque toujours d’après SNA, le technicien de 46 ans aurait décidé de rester fidèle à son pays. Ce qui pousse dès lors la NFF à explorer d’autres options.