Les joueurs Équato-guinéens en pleine célébration après le but inscrit sur coup-franc face à la Côte d’Ivoire

Dans un élan de célébration nationale, la Guinée Équatoriale a récompensé son équipe nationale, le Nzalang Nacional, avec une prime exceptionnelle après sa victoire spectaculaire lundi à la CAN 2023 contre la Côte d’Ivoire, le pays hôte, sur un score sans appel de 4-0.

Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a annoncé octroyer une prime de 1 million d’euros pour l’équipe et le staff technique.

Les joueurs, dont Emilio Nsue (auteur d’un doublé) et Pablo Ganet (auteur d’un superbe coup-franc), ont été salués comme des héros nationaux, ayant marqué de leur empreinte l’un des chapitres les plus glorieux de l’histoire sportive du pays.

En plus de la prime monétaire, le président a également déclaré ce mardi 23 janvier 2024 comme jour férié national, permettant à l’ensemble de la population de célébrer cette victoire historique.

 

*Un air de revanche*

Au-delà de cette prouesse face au pays-hôte, cette démonstration avait un goût de revanche : en 2012 en effet, la Côte d’Ivoire avait éliminé la Guinée Equatoriale, alors pays-hôte, de sa CAN à domicile (3-0 en quarts de finale) !

Les Equato-Guinéens ont donc rendu la monnaie de leur pièce aux Eléphants, même si un espoir d’accéder aux 8es de finale en se classant parmi les meilleurs 3es demeure pour les Ivoiriens.

 

 

Jamel Belmadi remonté contre l’arbitrage
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Algérie : la nouvelle charge de Belmadi sur l’arbitrage

 

A l’issue du match nul face au Burkina Faso (2-2) samedi à la CAN 2023, la Fédération Algérienne de Football (FAF) avait déposé une réclamation officielle en raison de l’arbitrage.

Djamel Belmadi, le sélectionneur des Verts, a remis une pièce dans le juke-box lundi en conférence de presse avant le match de ce mardi face à la Mauritanie.

Pour rappel, l’instance se plaignait d’un dysfonctionnement de la VAR. “La VAR n’a pas branché.

L’ensemble des situations litigieuses ont été transmises au secrétaire général de la Confédération africaine (CAF) Véron Monsengo-Omba qui s’est montré étonné“, avait notamment dénoncé Walid Sadi, le président de la FAF.

Si la VAR avait été utilisé normalement lors de la vérification du premier but burkinabè avant la pause puis au moment de vérifier le penalty accordé aux Etalons en deuxième mi-temps (68e minute), l’Algérie avait donc eu des doutes sur le fait que cette technologie ait fonctionné durant tout le match, en particulier en fin de partie, sur un centre d’Adam Ounas, possiblement détourné par la main de Steve Yago dans la surface.

Quoi qu’il en soit, Belmadi ne digère toujours pas ce qui s’est passé samedi à Bouaké.

“L’idéal c’est de laisser l’arbitrage de côté et se concentrer sur le match, mais quand il y’a des situations qui peuvent changer un match, il faut en parler. Nos trois buts encaissés (dans cette CAN, ndlr) ont été vérifiés à la VAR et on ne peut rien reprocher à l’arbitre”, a d’abord admis le sélectionneur.

 

 

 

Les joueurs du Maroc et de la RDC en pleine discussion.
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Maroc-RDC : la CAF ouvre une enquête ! (officiel)

 

Dans la nuit de lundi à mardi, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé l’ouverture d’une enquête suite aux incidents survenus dimanche à la fin du match entre le Maroc et la RD Congo (1-1) à l’occasion de la 2e journée du groupe F de la CAN 2023.

“La CAF a ouvert une enquête contre la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et la Fédération Congolaise de Football (FECOFA) suite aux incidents survenus à la fin de la rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo, lors de de la neuvième journée de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, indique un communiqué de l’instance panafricaine. La CAF ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire jusqu’à ce que l’enquête soit terminée.”

 

Pour rappel, des tensions ont éclaté lors d’un accrochage entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et le capitaine congolais Chancel Mbemba. Un attroupement général a eu lieu sur le terrain et s’est poursuivi dans le tunnel menant aux vestiaires avec notamment une tentative d’agression de l’attaquant des Lions de l’Atlas, Youssef En-Nesyri, sur Mbemba.

Lundi, la Fecofa a publié un communiqué pour dénoncer “des propos discourtois de la part des joueurs marocains, à la suite de leur sélectionneur” et “des voies de fait de leur part dans les couloirs des vestiaires” dont aurait été victime Mbemba.

 

 

 

Le sélectionneur Marocain, Regragui au cœur du scandale
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Le Maroc répond à la RDC !

 

La FRMF a de son côté répondu dans la soirée par un autre communiqué visant à calmer les tensions. Celui-ci était composé de 4 points.

 

Premièrement, un “rappel des relations particulières et historiques entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo ainsi que les liens fraternels entre les peuples des deux pays“.

 

Deuxièmement, un rappel de la “relation de coopération exceptionnelle entre la FRMF et la Fédération Congolaise (FECOFA), le nombre des joueurs congolais évoluant au Maroc et les échanges footballistiques existant entre les deux fédérations en sont le véritable témoignage“.

 

Troisièmement, une volonté de “déplorer sans être dans la logique de l’accusation tous les actes anti-sportifs ayant suivi ce match“.

 

Enfin, “le président de la FRMF, M.Fouzi Lekjaa a été le premier à féliciter l’entraineur de l’équipe du Congo, Sébastien Desabre en reflétant l’état d’esprit de la sélection qui s’est manifesté durant tout le match.

 

D’ailleurs le joueur marocain Achraf Hakimi a assisté aux soins du joueur congolais Henoc Inonga Baka. En apportant ces précisions la FRMF réitère son attachement aux valeurs de bonne conduite, d’éthique et de fair-play et considère que ces faits ne feront que renforcer les liens fraternels entre les deux pays.”

 

Reste à savoir désormais quelles seront les conclusions de la CAF, qui pourrait prononcer d’éventuelles sanctions à l’encontre de Mbemba, Regragui et En-Nesyri notamment.

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