La déception est immense pour les Fennecs d’Algérie, éliminés dès la phase de poule pour la deuxième fois après la première face à la Cote d’Ivoire en 2022 au Cameroun. Battu par la Mauritanie 1-0,Belmadi et ses hommes quittent prématurément la compétition en tant que dernier du groupe D avec deux unités. Le sacre de 2019 parait loin désormais pour les Algériens.
C’est pourquoi l’hôtel où l’équipe est logé à Bouaké est devenu le théâtre de vives tensions, après le match mardi soir. Des supporters très en colère après cette élimination précoce alors que l’Algérie faisait partie des favoris du tournoi, se sont rassemblés devant l’hôtel pour exprimer leur frustration et s’expliquer avec l’équipe. La situation s’est intensifiée à l’arrivée des joueurs et du staff, avec des chants hostiles et des demandes répétées pour la démission du sélectionneur. “Belmadi, dégage“, pouvait-on entendre devant l’hôtel. Malgré la présence de la sécurité, un supporter a réussi à s’infiltrer dans l’hôtel avant d’être rapidement expulsé. Triste ambiance…
Est-ce la fin de l’aventure pour Belmadi ?
Les conséquences de cette défaite risquent de peser lourdement sur l’équipe et son encadrement. Djamel Belmadi, sous contrat jusqu’en 2026, fait face à une pression croissante pour démissionner. Des rumeurs circulent sur une annonce de départ faite aux joueurs, bien qu’il n’ait pas confirmé ces informations devant la presse. Walid Sadi, président de la Fédération algérienne, a tenté d’apaiser les tensions en écoutant les griefs des supporters, sans toutefois parvenir à calmer l’atmosphère. Cette situation souligne les attentes élevées du public algérien et la pression constante pesant sur l’équipe nationale, en particulier après leur succès en 2019. Une pression quelque peu légitime au vu de la qualité de l’effectif. Malheureusement, la bande Riad Marhez , particulièrement critiqué tout au long du tournoi, n’a pas su répondre aux attentes.