La billetterie, le logement, la sécurité des équipes participantes, l’accréditation des médias, les infrastructures sportives, hotellières et routières étaient les éléments à l’ordre du jour de la conférence de presse tenue conjointement ce lundi au Stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan par la CAF et le comité local de l’organisation de la CAN 2023.
C’était l’occasion pour le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, le vice-président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Malick Tohe et Moumini Sylla, Directeur exécutif du COCAN de rassurer les sportifs sur les préparatifs de la compétition reine de la CAF.
Pour rappel, la CAN TotalEnergies Cote D’Ivoire 2023 débute le 13 janvier pour s’achever le 11 février. Ce sont cinq villes ivoiriennes qui s‘apprêtent à accueillir le Monde : Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro et Korhogo.
Alors entre les péripéties rencontrées dans la gestion du stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, le refus pour certaines nations de se loger dans les cités CAN et les travaux de voiries encore en cours à Abidjan, il y avait lieu de dresser un bilan à quelques jours de l’ouverture de la grande fête du football Africain. C’est à cet exercice que se sont donnés les officiels devant un parterre de journalistes et d’hommes des médias.
En effet, « depuis le 13 décembre 2023, la CAF a envoyé une mission d’experts à Abidjan pour s’assurer que les derniers ajustements ont été faits et que nous sommes fin prêts. Les experts ont parcouru les différents compartiments de l’organisation » a ainsi lancé d’entrée M. Moumini Sylla.
A ce niveau, les conclusions de cette mission aux dires du Secrétaire Général de la CAF sont plus que bonnes.
D’ailleurs, pour confirmer sa satisfaction, Veron Mosengo-Omba n’a pas manqué de faire la révélation suivante : « Ça fait deux mois que j’habite à Abidjan. J’ai parcouru tous les sites qui vont abriter la CAN. Je voudrais remercier le président Alassane Ouattara pour les belles Infrastructures. Elles ne sont pas que pour la Cote D’Ivoire mais pour toute l’Afrique ».
Aussi, abordant la question du logement des équipes soulevée par un journaliste, Veron Mosengo-Omba s’est montré plus qu’enthousiaste ventant même le mérite des Ivoiriens, «il faut pour les prochaines compétitions copier le modèle. Les logements sont de très haut niveau. Les équipes vont y loger. » Du coup, pour lui le refus de certaines nations de ne pas loger dans ces cités exclusivement bâties pour la circonstance, n’est qu’un non-événement qui ne mérite pas qu’on s’y appesantisse.
Toujours au cours de ce ‘point ‘définitif’ lié à l’organisation de la CAN 2023, le Secrétaire Général de la CAF a tenu à préciser que la vente des billets en ligne expérimentée à l’occasion de cette 34ème édition fonctionne à merveille.
Il en est de même pour la vente physique des tickets dont les prix sont ainsi libellés : Catégorie 3 : 5.000 F CFA, Catégorie 2 : 10.000 F CFA et Catégorie 1 : 15.000 F CFA.
Les médias ne sont pas non plus en reste. La télévision et la radio restent les plateformes d’accès au sport et au football en Afrique – le football détenant plus de 60% des parts de marché en Afrique.
La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies étant l’événement le plus important organisé sur le sol africain et l’attrait que constitue la Cote D’Ivoire a suscité un intérêt jamais constaté dans les annales. 5200 demandes d’accréditations ont été enregistré et sont en cours de traitement.
La CAN faut-il le souligner, attire plus de 600 millions de téléspectateurs dans le monde.
D’autre part, les équipes participantes commenceront à fouler le sol ivoirien à partir du 4 janvier.
Il importe de noter à ce propos que les sélectionneurs des équipes participantes ont déjà transmis à la CAF une première liste de 55 joueurs à la date du 14 décembre 2023. Par la suite, ils seront autorisés à garder 27 joueurs et d’en retenir 23 par match.
La CAN, ce n’est pas que les terrains de foot. Sur le plan économique, la Cote D’ivoire à travers la Fédération Ivoirienne de football gagnera gros au sortir de cette complétion.
Car la CAF prévoit l’octroi de 20% du bénéfice généré par cette CAN à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) pour l’accompagner dans sa mission de développer le football Ivoirien.
Pour finir, les rumeurs entourant l’organisation ont été aussi abordé par les intervenants.
De prime abord, M. Moumini Sylla, Directeur Exécutif du COCAN a levé toute équivoque au sujet de la retransmission des matchs ; seuls les espaces aménagés (VILLAGES AKWABA) uniquement pour la CAN sont soumis à un cahier de charges du COCAN.
Secondo, face aux allégations concernant l’obligation du port des maillots originaux de la marque Puma pour accéder aux stades, M. Malick Tohe s’est inscrit tout simplement en faux.