Jeudi, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a confirmé Vladimir Petkovic comme le nouveau patron du banc des Verts. Mais ce qui retient l’attention au-delà de cette nomination, ce sont les détails financiers du contrat, en particulier son salaire et les primes associées qui sont divulgués.
Selon des sources proches de l’instance fédérale, Vladimir Petkovic, l’ex-entraîneur de la Nati et des Girondins de Bordeaux, percevra un salaire mensuel de 135 000 euros, révèle le média La Gazette du Fennec. Ce montant, bien que substantiel, représente une baisse significative par rapport à son précédent salaire de sélectionneur qui atteignait 300 000 euros en Suisse.
Alors que les discussions au départ portaient sur 120 000 euros, cette rémunération a donc été revue à la hausse d’environ 15 000 euros après plusieurs négociations, illustrant la volonté de la FAF d’attirer Petkovic malgré les contraintes budgétaires. En comparaison, Djamel Belmadi touchait un salaire mensuel de 208 000 euros. Outre le salaire, le contrat de Petkovic comprend des clauses de primes particulièrement intéressantes : une prime de 100 000 euros pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et une prime beaucoup plus conséquente de 400 000 euros si l’Algérie se qualifie pour la Coupe du monde 2026.
Refroidie par Belmadi, la FAF a également pris soin de négocier des termes contractuels stricts en ce qui concerne la résiliation, se réservant le droit de mettre fin unilatéralement à la collaboration en cas d’échec de l’atteinte des objectifs fixés : une qualification en quarts de finale de la CAN 2025 et une présence lors des phases finales de la Coupe du monde 2026. En outre, le contrat qui court jusqu’en 2026 impose à Petkovic et à son staff une présence significative en Algérie, soulignant l’importance d’un engagement local fort dans le cadre de leur mission.