Soutenus par 49 000 spectateurs, les Éléphants n’ont pu éviter la défaite devant des Nigérians, qui ont bien joué le coup Tactiquement.
Disposés en 5-4-1 avec en pointe, Victor Oshimen, les Super Eagles ont posé une équation tactique à Jean-Louis Gasset et à ses hommes, qui n’ont malheureusement pas pu trouver solution 90 minutes durant.
Un jeu dont la lenteur a toujours été décriée, absence de variation dans le jeu et manque criard de créativité en phase offensive, sont les tares mises à nues par la terne prestation des Ivoiriens.
Seul Seko Fofana a pu tirer son épingle du jeu dans la grisaille ambiante. Mais épuisé par la grande débauche d’énergie, il a dû baisser pavillon comme le reste de l’équipe.
La défaite est survenue par l’entremise d’un Victor Oshimen insaisissable. Jouant d’expérience devant le jeunot Ousmane Diomande, certes talentueux, mais encore un peu tendre pour museler un attaquant de cette trempe.
Et le penalty arriva, permettant au Nigeria d’ouvrir le score par son capitaine, William Paul Ekong (54e), puis de se recroqueviller un peu plus en défense pour contrôler le match jusqu’au coup de sifflet final.
C’était le match que tous attendaient pour jauger de la capacité réelle des Éléphants à pouvoir gagner le trophée continental. Hélas, ils ont été battus et livrent ainsi leurs supporters au calcul de probabilité. Même si l’espoir reste permis
@Richard Niamba